Tout savoir sur les boules de poils chez le chat !
Dans la nature, la régurgitation de boules de poils par les félins sauvages est rarissime, car l’estomac se vide complètement en fin de digestion grâce aux muscles de sa paroi, et les poils ingérés sont évacués dans les selles.
Malheureusement, le rejet de boules de poils par le chat domestique est si fréquent qu’il est souvent considéré comme banal et naturel alors qu'il peut être un vrai danger pour votre chat !
Pourquoi les poils ingérés forment-ils des boules de poils dans l’estomac ?
La plupart des chats domestiques mangent trop ou trop vite : l’ estomac se dilate, sa musculature s’affaiblit et une partie de son contenu n’est plus évacuée entre les repas.
Les poils ingérés surnagent dans le contenu gastrique, restent dans l’estomac et, en s’agglomérant progressivement, forme du feutre.
La régurgitation est-elle déclenchée par la présence d’une boule de poils dans l’estomac ?
Non ! La muqueuse gastrique est insensible à ces boules de poils dont la surface est très douce et non vulnérante, et qui représentent moins de 10% du volume de l’estomac. C’est l’acidité gastrique, lorsqu’elle remonte jusqu’à la muqueuse de l’œsophage, qui déclenche le réflexe de régurgitation, laquelle entraine avec elle le poil aggloméré qui surnage.
Les boules de poils peuvent-elles provoquer une obstruction intestinale ?
Non ! Un petit os ou un autre matériau non digeste ingérés, qui s‘accroche à une boule de poils et l’entraine vers le fond de l’estomac et les intestins, peut provoquer une occlusion intestinale, pour laquelle la boule de poils qu’on y retrouve n’a aucune responsabilité ; la boule de poils sans corps étranger aurait été suffisamment malléable pour passer facilement dans les intestins et être éliminée dans les selles.
Faut-il éviter Les médicaments contre les boules de poils intragastriques?
Oui ! L’ésérine (FELIGASTRYL ND) favorise le passage dans l’intestin des poils, mais aussi de nutriments non prédigérés, d’os ou de cartilages favorisant les indigestions et les occlusions intestinales.
Les laxatifs protègent en partie les muqueuses de l’acidité gastrique grâce à leur structure grasse, et retardent ainsi les régurgitations, mais ont les mêmes inconvénients que l’ésérine, et de plus favorisent la constipation chronique s’ils sont employés trop souvent.
Les aliments anti-boules de poils sont-ils efficaces pour éviter la formation de boules de poils dans l’estomac ?
Non ! : les dimensions des fibres alimentaires sont trop faibles pour pouvoir entrainer les poils ingérés vers l’intestin. Ces aliments ont pour seul avantage d’être un peu plus digestes.
Que faire pour éviter les boules de poils ?
Traiter la cause primaire : l’ingestion rapide, facteur de dilatation et d’acidité de l’estomac !
Manger très lentement évite les régurgitations et les autres conséquences plus graves : gastralgies, ulcères gastriques, remontées acides provoquant toux laryngée et gingivite, pancréatites, toxi-infections, carences et insuffisance rénale chronique.
La meilleure solution pratique consiste à faire ingérer au chat une croquettes à la fois, et en libre-service pour apporter la satiété sans excès de nourriture.
Ayant constaté que les chats d’appartement étaient plus souvent malades que ceux qui peuvent sortir en extérieur, que les plus gros vivaient moins longtemps, j’ai souhaité leur permettre une activité de prédation, qui leur est interdite alors que c’est la plus remarquable des capacités du chat dans la nature.
Tourner autour du Pipolino et le rouler doucement, c’est pour le chat l’activité furtive du félin prédateur, le plaisir instantané de la capture d’une croquette qui s’en échappe, et l’ingestion lente, jusqu’à la satiété, pour une digestion légère qui lui permet d’apprécier une sieste bien méritée !
Grâce au Pipolino, finis l’ennui et les problèmes comportementaux tels que dépression, obésité, agressivité, malpropreté, vocalises nocturnes, boulimie ; disparues les douleurs d’ankylose ; beaucoup moins de régurgitations de poils ou de repas, une bonne circulation sanguine, un meilleur fonctionnement cérébral et de tous les organes, une meilleure résistance aux infections, et, ainsi, une augmentation de plus de 30% de l’espérance de vie !